Cinq suggestions pour réussir vos traductions

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Le traducteur n'est pas le seul acteur dans la réussite d'un projet de traduction. Son rôle est certes primordial et vous avez tout intérêt à en trouver un bon. J'en suis un et j'espère que mon site-web vous a convaincu du sérieux et du professionnalisme que j'apporte à mes services linguistiques.

Mais vous êtes aussi acteur dans cette démarche, et croyez moi, votre rôle n'en est pas le moindre : c'est vous qui allez déterminer les conditions dans lesquelles votre traduction sera réalisée et ça peut tout changer.

Voici quelques actions que vous pouvez faire pour assurer que votre projet de traduction se déroule dans les meilleures conditions possibles.

1. Choisissez de traduire dès le début du projet et prévoyez le temps nécessaire pour la réalisation.

Très souvent la décision de traduire est prise après coup. La traduction sur un délai court est une réalité de ma profession et être au service du client veut dire être en mesure de le dépanner.

Néanmoins, ce n'est pas la bonne tactique. La traduction prend du temps. Beaucoup plus de temps que l'on ne le pense et ce surtout pour un sujet hautement technique comme le biomédical. Demander la traduction à la dernière minute veut dire, au mieux, une traduction faite à la va-vite et forcément la qualité en souffre ; c'est une chose si le sujet est un menu pour un restaurant, c'en est une autre quand c'est un papier sur une nouvelle technique chirurgicale. Au pire, on n'aura tout simplement pas suffisamment de temps pour faire la traduction.

Sachez également que les traductions « d'urgence » sont soumises à un surcoût de facturation.

En prévoyant le temps de traduction, vous me donnez le temps nécessaire pour procéder à toutes les vérifications afin d'assurer l'exactitude technique de la traduction et sa qualité grammaticale, tout ça pour un coût moindre.

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2. Dans la mesure du possible, finalisez les documents-source avant de les soumettre à la traduction.

Le projet a pris du retard, la date d'échéance commence à peser... La tentation de commencer la traduction est forte parce que, après tout, « c'est presque fini ». Et vous n'avez pas tout à fait tort. Laissez-moi vous rassurer, ce n'est pas un obstacle infranchissable de travailler sur un document toujours sur le feu, et à choisir entre travailler sur un document en cours et un document qui arrive à la dernière minute...

Toutefois, c'est à éviter si on le peut. Modifier le document-source quand il est déjà en train d'être traduit peut créer des soucis de cohérence globale et provoquer des « erreurs en domino », c'est-à-dire qu'en corrigeant une chose on crée un problème ailleurs. Ces difficultés sont démultipliées par le fait que deux documents sont alors à gérer : le document-source et le document-cible.

Aussi, la modification post-traduction d'un texte-source obligera sa retraduction, ce qui est bien entendu soumis à facturation (cela n'est pas à confondre avec votre droit de correction ; voir les Conditions Générales).

Bien finaliser le document-source veut dire être sûr de son message. La traduction en sera d'autant plus réussie.

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3. Choisissez bien votre traducteur.

Bien qu'à la troisième place ici, c'est peut-être la chose la plus importante.

Premièrement, pour vous, professionnel des sciences de la santé, je souligne très fortement l'importance d'une communication directe entre vous et votre traducteur. J'estime tellement important ce point que j'en ai fait un pilier de mon engagement pour l'excellence. Les exigences particulières du biomédical nous obligent à enlever les maillons inutiles pour nous assurer une compréhension totale et réciproque. Si pour une raison quelconque, après votre visite sur mon site-web, vous décidez de ne pas faire appel à moi (notamment si vous cherchez une traduction de l'anglais vers le français), je vous encourage à vous rendre sur ma page « Liens utiles » où vous trouverez des ressources pour trouver un autre traducteur.

Ensuite, vérifiez que votre traducteur est spécialisé dans votre domaine. J'ai pris la décision de me spécialiser strictement dans le biomédical ; c'est déjà vaste ! Beaucoup de traducteurs ont fait le choix d'avoir plusieurs domaines de spécialisation, et ce n'est pas forcement problématique. Toutefois, méfiez-vous des traducteurs avec quatre, cinq, six ou plus domaines de spécialité. C'est à chacun de gérer son affaire, mais il me semble difficile d'être « spécialisé » dans une grande quantité de domaines ; on finit par n'être spécialisé en aucun.

Aussi important que les points précédents : assurez-vous que votre traducteur traduit strictement vers sa langue maternelle. Dans mon cas, c'est vers la langue anglaise. Une langue n'est que subtilité sur subtilité, et la capacité de la maîtriser véritablement n'est disponible qu'à ceux et celles qui ont « grandi dedans ». Méfiez-vous de ceux que se disent « bilingues ». Bien que nous ayons tous utilisé ce mot sur nos CV, les vrais bilingues sont très peu nombreux ; il s'agit d'être né et d'avoir grandi dans un environnement véritablement et obligatoirement bilingue. Notez bien que cela inclut l'enseignement des deux langues pendant toute la scolarité, seul moyen efficace pour la maîtrise complète de la lecture, et surtout de l'écriture. Bref, selon cette définition terminologique (à laquelle tout traducteur sérieux adhère), je ne suis pas bilingue, ni ne l'est l'écrasante majorité des traducteurs. Je parle couramment le français, je parle bien le français, je comprends parfaitement le français, je vis en France depuis 1999, mais je ne suis pas un bilingue français-anglais. Donc, je traduis uniquement vers l'anglais.

Cherchez un traducteur diplômé en traduction. Pour ma part, j'ai deux diplômes : un bac + 4 en traduction technique générale et plus important un bac + 5 (DESS, dit maintenant Master) en traduction dans les domaines des sciences de la santé. Il faut savoir que la profession de traducteur n'est aucunement réglementée et un diplôme est véritablement un gage de sérieux. Bien entendu, ce n'est pas le seul ; une bonne expérience vaut beaucoup aussi. Mais sachant tout ce que m'ont apporté mes études, je peux vous confirmer que ceux et celles qui ont suivi une formation universitaire en traduction sont mieux préparés pour éviter ses nombreux pièges.

Et finalement, n'hésitez pas à contacter votre traducteur. Je suis à votre écoute.

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4. Dans la mesure du possible, soumettez à la traduction des documents en version numérique avec un texte éditable.

Ce n'est presque plus la peine de mentionner cela ; nous travaillons (presque) tous sur des ordinateurs maintenant. Mais je tiens à souligner les avantages pour vous.

Premièrement, cela vous évitera des charges supplémentaires. En effet, mes tarifs de base présument un travail sur un fichier bureautique. Un travail fait à partir d'un document papier doit se faire « à l'ancienne » en recréant le texte dans un nouveau document. C'est un temps de travail additionnel qui sera facturé à la hauteur de la difficulté du travail de recréation.

Deuxièmement, au delà de la question de coût, il s'agit tout simplement de mettre en ouvre toute la puissance de l'informatique moderne. Du peaufinage terminologique à l'accélération de la documentation, en passant par le respect total de votre mise en page, c'est elle qui permet la livraison des traductions d'une perfection jamais atteinte auparavant.

Les fichiers bureautiques de type Word (l'extension .doc(x)) sont à privilégier. Toutefois, je peux traduire à partir de tous les fichiers couramment utilisés : des présentations (PowerPoint, etc.), des tableurs (Excel etc.)...

Un mot sur les documents « pdf »

Par contre, notez bien que le « portable document format » (l'extension .pdf) n'est pas un format de travail ; il est destiné à sécuriser l'apparence (et la fonctionnalité) d'un document. De ce fait, une fois qu'un document est converti en pdf, ses textes ne sont plus éditables à proprement parler. Traduire dans un fichier pdf n'est donc pas réellement possible. Au mieux, on peut le traduire « à l'ancienne », comme pour les textes sur papier, en extrayant et/ou recréant le texte dans un nouveau fichier bureautique, avec le coût supplémentaire qui en résulte. S'en suivra pour vous, le client, un travail de re-finalisation du document traduit. Bref, gardez toujours le document en bureautique (de type .doc, .ppt, etc.) à partir duquel vous avez créé le pdf ; quand le jour viendra où vous voudrez le traduire, vous ne le regretterez pas.

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5. Soyez disponible pour votre traducteur.

En tant que traducteur professionnel, je veille à avoir à ma disposition toutes les ressources et connaissances nécessaires à la bonne réalisation de mon travail. Cela n'empêche, tôt ou tard, je vais avoir une question à laquelle seul l'expert ultime peut répondre ; c'est-à-dire vous, créateur du message à traduire.

Il ne s'agit jamais de vous demander comment traduire telle ou telle phrase en anglais ; ça c'est mon travail ! Non, il s'agit 99% du temps d'une explication sur un élément du texte. De nombreuses choses peuvent provoquer un « mark and ask » (marquer et demander) ; de la haute technicité bien entendu, mais aussi (et plus souvent) des formulations peu claires voire sémantiquement paradoxales ou contradictoires, etc.

C'est respecter une vieille expression en traduction : « d'abord comprendre, puis traduire ».

D'ailleurs, les questions et commentaires de votre traducteur vous seront très utiles. En effet, personne ne lira votre texte avec autant de minutie que votre traducteur.

Finalement, rassurez-vous, vous ne serez pas inondé de questions ! Comme je l'ai indiqué ci-dessus, mon professionnalisme et ma spécialisation me permettent de travailler de façon autonome la vaste majorité du temps. En cas de questions, je vous les transmettrai regroupées et seulement après avoir pris totalement connaissance de votre document, car la réponse y est souvent déjà.

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En guise de conclusion...

Quand vous considérez le temps et l'énergie que vous mettez dans vos projets de communication, les petits pas de plus que je vous suggère ici sont très peu de chose. Et pourtant, leur importance n'est pas à sous-estimer. Après tout, vos communications en anglais sont au moins aussi importantes que celles en français et quand on considère qu'en toute probabilité vous toucherez plus de monde en anglais qu'en français, la tentation est forte de dire qu'elles sont plus importantes. Ne pas leur donner toute leur chance serait dommage. En mettant en œuvre ces cinq suggestions, vous créez les conditions idéales pour vos traductions ; elles en seront d'autant plus réussies !

Vous pouvez d'ailleurs appliquer ces cinq suggestions à toutes mes prestations.

Pour aller plus loin

Je vous suggère très fortement la lecture d'un petit bijou de clarté et de perspicacité qui s'appelle : « Traduction: faire les bons choix / Petit guide de l'acheteur de traductions », disponible en format pdf sur le site-web de la Société Française des Traducteurs. Vous y trouverez sans doute tous les conseils que je donne ici, et beaucoup plus. À voir absolument.

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